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de Ramdane HAKEM

S'intéresse au devenir de l'Algérie dans la mondialisation

De l’Irak à la Libye : l’impérialisme a soif d’énergie fossile.

Publié le 19 Avril 2011 par Algérie en Questions in Algérie en projet

D’aucuns s’illusionnent que l’Otan soit en train de voler au secours de la liberté en Libye, la frontière Est de Tamazgha historique.  Ce rappel concernant l’intervention des coalisés en Irak a la vertu de leur dire, à partir d'une des citadelles impérialistes, ce qu’il en est vraiment. Il est à espérer que les Algériens, en tout cas, n’auront pas été dupes, tellement les stigmates du napalm de l’Otan sur nos cèdres et nos oliviers font encore mal.


La gauche démocratique est-elle pour autant, sous couvert de résistance à l’impérialisme, condamnée à servir de béquille aux régimes despotiques, incultes et parasitaires qui dominent l'Afrique du Nord ? Devons nous accepter de fait, pour ce qui nous concerne, le règne d’un Bouteflika aphone dont le seul projet est d’introniser son jeune frère ?


Devons nous choisir entre les hyènes autochtones et les vautours de la mondialisation ?


C'est la quadrature du cercle du défi qui nous interpelle ; la solution est loin d’être simple : inventer une nouvelle union, qui nous permette  de survivre à la mondialisation, et d’en faire un levier du progrès pour tous.                                      

 

Ramdane HAKEM.

 

 

 

« La participation de la Grande-Bretagne à l'invasion de l'Irak était liée aux intérêts des firmes pétrolières britanniques » In LEMONDE.FR avec Reuters | 19.04.11 | 12h39  edition abonnés.


La Grande-Bretagne discutait de l'exploitation du brut irakien avec les géants pétroliers britanniques cinq mois avant d'envahir l'Irak avec les Etats-Unis, rapporte mardi 19 avril le quotidien The Independent.

 

Citant des documents obtenus par l'activiste Greg Muttitt, spécialiste du pétrole irakien, le journal affirme que des responsables gouvernementaux ont rencontré, à cinq reprises au moins, les compagnies BP et Royal Dutch Shell en octobre et novembre 2002. L'objectif était, selon des propos qu'aurait tenus à l'époque le responsable du Moyen-Orient au Foreign Office, d'assurer à ces deux entreprises britanniques une part des grandes ressources pétrolières de l'Irak après la chute de Saddam Hussein.

 

La participation de la Grande-Bretagne à l'invasion de l'Irak en 2003 a été la décision la plus controversée de Tony Blair lors de son passage à Downing Street.

 

De nombreux Britanniques ont accusé le premier ministre d'avoir menti sur les raisons de l'intervention militaire, les armes de destruction massive n'ayant jamais été trouvées sur le sol irakien. Selon les documents révélés par The Independent, BP a déclaré au ministère des affaires étrangères que l'Irak "était plus important que tout ce qu'on avait vu depuis bien longtemps".

 

La ministre du commerce de l'époque, Elizabeth Symons, aurait dit au groupe pétrolier que, compte tenu du soutien apporté par Blair au projet du président américain George W. Bush, les entreprises britanniques obtiendraient probablement une part des réserves de gaz et de pétrole de l'Irak. Une porte-parole du Foreign Office n'a pas souhaité faire de commentaires dans l'immédiat. BP et Shell sont restés, quant à eux, injoignables.

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